Histoire et mémoire d’ADN

H I S T O I R E  D’ADN

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LA DECOUVERTE

Tout a commencé avec un incroyable spot publicitaire Momondo. Très à la mode outre-Atlantique, les kits ADN sont accessibles à petit prix sur de nombreux sites de généalogie et envoyés dans des laboratoires américains. Je passe le débat quant aux données personnels mais ce qui est essentiel à savoir c’est que la génétique ne s’arrête pas à notre petite histoire personnelle et culturelle. Au contraire, elle bouscule notre micro-héritage afin de nous rappeler la grande Histoire de l’Humanité, les migrations des peuples, le métissage entre les populations et le détour de nos aïeux qui nous a mené à notre position personnelle. La révélation de notre génétique nous invite à nous ouvrir avec respect au monde que nos aïeux ont parcouru au fur et à mesure des générations. Un outil qui devrait être obligatoire afin d’éradiquer pacifiquement le racisme et les conflits mondiaux …

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LES RECHERCHES

Mes recherches m’ont appris que mes aïeux étaient des français du Nord, de Champagne et du sud-ouest, des belges, des allemands, des suisses, des suédois, mais aussi des gens du voyage venus de l’Est, voir jusqu’en Russie. Au delà, une kinésiologue qui est entrée en contact avec mon défunt grand-père nous a appris qu’il y a 7 vies nous étions un peuple de Touareg qui a traversé la méditerranée et remonté le Portugal.
On y croit ou on y croit pas !

Alors bien évidement j’étais bien impatience de connaître les résultats !

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L’EXTRACTION

Les laboratoires extraient l’ADN et le traduisent en données brutes numériques afin que les algorithmes calculent l’estimation ethnique, en déterminant quels segments de l’ADN proviennent de différentes régions géographiques du monde. Les origines ancestrales s’appuient sur les bases de Human Genome Diversity Project (HGDP) qui rassemble des données génétiques des populations du monde entier. 52 groupes de population ont été d’identifiés avec des marqueurs génétiques communs avec un faible taux de mutation.

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LES RESULTATS

… et voici la déception ! 3 petits résultats qui englobent les trois quart du continent européen à savoir :

• 49 % ouest et nord-européenne
  Berceau de la culture occidentale qui comprend les peuples allemand, français et néerlandais.
• 48,2% Ibère
  Regroupe l’Espagne et le Portugal.
• 2,8 % Juive ashkénaze
  Partie de la diaspora juive en Europe dont les origines communes remontent à l’Allemagne et à la France et qui a ensuite migré vers l’Est à destination de la Pologne et des pays slaves.

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REMONTER LES GENERATIONS

Mais il ne faut pas s’arrêter à ses propres résultats ! La génétique de nos parents se partage aléatoirement entre les descendants. Et plus on remonte les générations, plus nous remontons le temps sur nos origines ethniques. C’est ainsi que je me suis mise a offrir des kits ADN a toute la famille …

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COMPLEMENT D’INFORMATION

Mon grand-père et mon père n’étant plus de ce monde, j’ai donc fait le test à ma grand-mère paternelle et mon frère afin d’estimer leurs origines. J’ai aussi fait le test à ma mère afin d’exclure son héritage génétique de cette partie de la famille et de les associer à ceux de son oncle dans l’espoir de pouvoir remonter la branche de la grand-mère maternelle allemande (mon arrière-grand-mère) dont on ne trouve aucune trace. Et je n’ai pas été déçue par les résultats …

• Grand-mère paternelle : Sa branche paternelle est originaire du sud-ouest du pays ce qui concorde bien avec les résultats trouvés et le métissage dû aux différentes vagues migratoires. En revanche, je suis étonnée de l’origine issue de Bavière (niveau moyen estimé). Née entre les deux-guerres, fille hors mariage de parents de la Résistance française, je ne préfère pas imaginer le pire… J’ose espérer que cette estimation ethnique se réfère à sa branche maternelle dont les aïeux sont des Suédois originairement issus d’une immigration de masse nord-européenne durant le XVe siècle. 

• • 55,9 % Ibère (Sud de la France, Algérie, Espagne)
  • 41,4 % Ouest et nord-européenne (Bavière)
  • 2,07 % Italienne

• Mère : Ses résultats m’ont apporté une belle surprise car maman détient des gênes spécifiques aux peuples des Balkans. Mon frère a eu la chance d’en hériter.
  • 47,1 % Ouest et nord-européenne
  • 38,1 % Ibère 
  • 12,1 % Peuple des Balkans
  • 2,07 % Juive ashkénaze

• Grand-oncle maternel : LE CADEAU ! Quelle ne fut pas ma joie en découvrant cette magnifique palette génétique que détient mon grand-oncle ! Son père (mon arrière-grand-père) est fils de gens du voyage dont les origines nous sont mystérieuses malgré les indices. Quant à sa mère (mon arrière-grand-mère), fille naturelle née en Pologne, de nationalité allemande, aucun document ne nous permet de remonter la branche à ce jour. Heureusement, ses résultats ADN sont une invitation au voyage avec nos aïeux…
  • 73,7 % Anglais 
    Les pré-celtes, les celtes, les romans, les anglo-saxons, les nordiques et les normands juifs européens.
  • 16,2 % Juif ashkénaze
    Europe de l’Est, principalement Lituanie, Pologne et Biélorussie, Pologne, Hongrie, Allemagne, Autriche, et Europe centrale et orientale à savoir Pologne, Allemagne, Ukraine, Lituanie, Biélorussie et Russie.
  • 7,8 % Européen de l’Est
  • 2,3 % Asiatique de l’Ouest
    Patrimoine génétique des habitants de l’Iran et de la Turquie correspondant aux anciens Perses nomades et différentes anciennes ethnies turcs.

Ce qui m’affole dans ces résultats c’est le fait que j’ai perdu bien de précieux gênes ethniques. D’autres membres de la famille encore vivants pourraient compléter les données mais nos relations sont inexistantes et je ne sais donc comment amener le sujet …

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M E M O I R E  D’ADN

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NOS CELLULES ONT UNE MEMOIRE !

Comme Atlas portant le monde sur ses épaules, nous sommes le Sosa au pied de l’arbre dans lequel est enraciné un héritage familial empreint de loyautés de clan, de missions, de transmissions génétiques, culturelles et religieuses, mais aussi de tourments psychologiques et/ou physiques dus aux traumatismes et non-dits vécus par nos aïeux qui résonnent en nos cellules. Nos tourments sont donc d’ici et d’ailleurs.

L’EPIGENETIQUE
Car oui, nos cellules gardent en mémoire les maladies, les accidents, les traumatismes, ou encore les vices, les non-dits et les missions inachevées de nos aïeux. Des tourments qui vibrent en nous comme une faiblesse et qui se traduit par des cauchemars, des maux psychologiques, physiques, des imitations inconscientes de comportements et de maladies. Identifier les symptômes et leurs causes permet de les soigner et de s’en libérer. C’est aussi une façon d’offrir à ses descendants un organisme sain, nettoyé de toutes ses toxines. Mais tel un guide de survie, notre génétique sera en soit modifiée pour faire face à ces mémoires … 

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TRANSMISSION TRANSGENERATIONNELLE et INTERGENERATIONNELLE
La transmission transgénérationnelle concerne des mémoires inconscientes enkystées de charges émotionnelles traumatiques non réglées dont les effets, les émotions et les impulsions sont ressentis sur plusieurs générations parfois lointaines. 
Elle s’oppose à la transmission intergénérationnelle qui touche des générations et un entourage qui se côtoient et s’influencent en établissant des règles de loyauté et d’obligations familiales, propres à chaque famille et léguées aux descendants.

Cet inconscient familial dicté de lois et de charges émotionnelles nous prive de liberté et nous immobilise. Ces liens toxiques doivent absolument être réglés afin de ne garder que des liens d’amour.   

Pour ma part j’étais en lien avec une très ancienne mémoire karmique qu’il a fallu arracher à la racine. Le kynésiologue a réagi dans l’urgence mais regrette après coup de ne pas avoir cherché à en savoir plus sur ce mal, ou plutôt « cette bestiole » comme il l’appelait, avec laquelle j’étais en lien. Après cette déconnexion je me suis sentie d’une tristesse absolue. Perdue. Seule comme jamais je ne l’ai été dans ma vie. Comme ci il manquait une part de moi, comme une enfant recroquevillée dans le noir sans parent, sans repère, sans souvenirs. Peut-être me suis-je tout simplement libérée et ai-je enfin pu retrouver ce moi qui était perdu en moi-même, ma lumière. Depuis cette séance, je suis dans l’incapacité d’être en colère, parfois je me surprends à ne plus être angoissée ou effrayée par certaines situations que je rencontrais, comme ci un verrou a été mis sur le tiroir de mes émotions toxiques… Aussi, ayant effacé ma mémoire karmique, mon âme se décorpore la nuit pour visiter mes branches du possible. Je me vois continuant mon chemin avec d’autres choix de vie. Mon âme se renseigne, test, cherche a savoir quel sera le meilleur chemin pour accomplir mon contrat karmique, ma finité.