Famille Biron

Génération 04
Pierre Jean Biron et Jeanne Thieulon

Pierre Jean Biron et sa première épouse

Avant d’être avec notre ancêtre, Pierre Jean Biron épouse en premières noces une certaine Marianne Astruc, native de Bouvals, fille de Jean et Jeanne Mathieu.

9 mois plus tard, un fils nommé Pierre naît de leur union.

Génération 03
Pierre Jean Biron et Marie Agnès Chalvet

Pierre Jean Biron, cultivateur au Roc à Chauchailles, épouse à l’âge de 41 ans, Marie Agnès Chalvet, fileuse native de Noalhac, de 10 ans sa cadette et demeurant avec sa mère à la Vachelerie à Fournels. Parmi les témoins du mariage, nous pouvons relever la présence de leur voisin Jean Baptiste Allanche, cultivateur de 35 ans à Fournels.

Rapidement, Marie Agnès Chalvet met au monde un premier enfant. Il s’agit d’une petite fille nommée Elisabeth Sophie née le 06 mars 1831 en leur demeure. Trois autres filles seront mises au monde à savoir, Marie Rose née le 28 février 1833, Marie Victoire née le 19 juillet 1835, Marie Philomène née le 25 mai 1840 et enfin, un garçon, notre ancêtre Antoine Biron né le 18 novembre 1841.

Le 23 novembre 1853, leur père Pierre Jean Biron décède en sa maison à l’âge de +++

Quelques années plus tard et en quelques mois seulement, leurs enfants se marient a âge avancé. En effet, quatre jours après avoir signé le 14 janvier 1865 un contrat de mariage par devant Jules Filhon, notaire à Fournels, Marguerite Victoire Biron, âgée de 30 ans, épouse Jean Baptiste Orliac, meunier au Chambon, puis nos ancêtres Antoine Biron et Catherine Mathieu se marient le 31 mai 1865, et enfin, le 01 décembre 1866, Elisabeth Sophie Biron, alors tricoteuse âgée de 35 ans, épouse Etienne Soulier, cultivateur natif de Saint-Privat-du-Fau et du même âge.

En revanche nous ne savons pas ce que sont deviennent Marie Rose et Marie Philomène ni quand est décédée leur mère Marie Agnès Chalvet

Génération 02
Antoine Biron et Catherine Mathieu

Âgé de 23 ans, Antoine Biron est un jeune propriétaire cultivateur au hameau du Roc. Après avoir signé le 11 mai 1865 un contrat de mariage par devant Maître Biron, notaire à Chaudesaigues, département du Cantal, Antoine épouse vingt jours plus tard Catherine Mathieu, une jeune ménagère de 17 ans demeurant chez ses parents Pierre Mathieu et Marie Vidal au village de Salecrus.

Catherine Mathieu s’installe chez son époux au Roc où elle mettra au monde 12 enfants dont 5 des 4 garçons connaîtront un destin funeste …

Le premier enfant à naître est Marie Biron née le 22 février 1866, puis s’en suit Jean Baptiste né le 16 mars 1868, Marie Victoire née le 01 janvier 1970, notre ancêtre Marie Célestine née le 10 novembre 1873, Marguerite née le 07 juin 1875 et Pierre Jean né le 09 novembre 1877.

Mais alors que la famille se multiplie dans une bonne dynamique, la petite Marguerite meurt le 23 mars 1878, a moins de 3 ans, en la maison de ses parents sans que l’on en connaisse la cause. Malgré ce drame, Antoine et Catherine font le choix de continuer d’agrandir la famille avec l’arrivée d’un nouvel enfant, une fille, qui naît le 25 mars 1880 et qui est nommée Marguerite Marie pour la prospérité. Une autre fille appelée Juliette naît le 07 juillet 1882, puis un garçon Jules Hippolyte naît le 25 mars 1885 comme sa sœur Marguerite !

Un second malheur s’abat sur la famille puisque Jean-Baptiste alors âgé de 18 ans, meurt le 18 juillet 1886. Ce drame intervient alors que Marie, l’aînée de la famille, se prépare au mariage. Âgée de 20 ans et exerçant la profession de domestique, Marie épouse à Chauchailles le 20 novembre qui suit, un certain Prosper Etienne Biron, baigneur et frotteur demeurant dans le 8ème arrondissement de Paris, 16 rue de Vezelay, à quelques pas du parc Monceau. Leurs témoins seront des proches de la famille Allanche, branche mère de la lignée de ma maman. A la suite de cette célébration, le couple emménage au 14, boulevard Rochechouart, Cité des Bains (aujourd’hui Villa Dancourt), où ils fondent une famille et Marie travaille comme concierge.

Une fille de mariée et une nouvelle qui arrive ! Catherine donne naissance à une petite Marie Irma le 23 octobre 1887, puis un garçon nommé Jean Louis le 24 août 1890 et enfin, un dernier enfant appelé Jean Baptiste qui naîtra le 21 avril 1894. Antoine a alors 52 ans et Catherine 45 ans.

La particularité de notre famille Biron est que les enfants du couple se marieront par ordre de naissance et toujours en présence de leurs voisins fermiers comme témoin ; Antoine Gotty de Echalouppes, Jean Baptiste Odoul, Jean Chauvet… Entre ces dernières naissances, la seconde fille de la famille, Marie Victoire, âgée de 18 ans, épouse donc le samedi 09 juin 1888 à Chauchailles un certain Etienne Mourgues, cultivateur de 15 ans son aîné, après avoir signé le 03 juin un contrat de mariage par devant Maître Trichet, notaire à Fournels. Le couple s’installe au Moulin de Gevaudan à Fau-de-Peyre en Lozère, où ils fondent une famille.

Alors que les filles de la fratrie se marient chacune leur tour, leur frère Pierre Jean semble donner du fil à retordre à sa famille … En effet, selon sa fiche de matricule militaire, il est indiqué que ce dernier est condamné à l’âge de 16 ans par le tribunal correctionnel de Marjevols à 5 francs d’amende pour un délit de pêche puis 8 mois plus tard à 50 francs d’amende pour délit de chasse. Une somme importante quant on sait qu’elle représente le salaire mensuel d’une ménagère. Appelé au service militaire l’année de ses 20 ans, il est affecté sous le matricule numéro 1678 au service auxiliaire. Ce service accueillait les hommes dont l’état physique ne permettait pas de combattre mais qui pouvaient tout de même effectuer un service actif dans l’armée (employé dans les hôpitaux, à la construction ou la réparation du matériel…) un souci de santé ? un handicap ? Que peut-il bien arriver à Pierre Jean ?

C’est au tour de notre ancêtre, Marie Célestine de se marier le 21 juillet 1897 avec un fils naturel (voir famille Allanche), puis sa petite sœur Marguerite Marie d’épouser le 19 novembre 1898 à Chauchailles, à l’âge de 18 ans, Pierre Jean Gerbal, cultivateur et meunier de 10 ans son aîné, demeurant à Recoules de Berc.

L’ordre des naissances continu d’être respecté puisque c’est à présent Juliette, alors ménagère âgée de 20 ans, qui se marie le 21 novembre 1902 à Augustin Barrés, domestique de 25 ans né à Saint-Laurent-de-Veyrès, fils naturel de Julie Barrès ménagère à Noalhac.

Le 22 février 1905, Pierre Jean alors domestique, épouse Marie Julie Pelot, sans profession et demeurant chez ses parents à Brion en Lozère, où se déroule la cérémonie. Parmi les témoins de mariage, nous retrouvons ses beaux frères à sa voir notre ancêtre Eugène Allanche et Pierre Jean Gerbal ainsi que son voisin Jean Chalvet. Il quitte sa terre natale et rejoint la capitale, possiblement avec son petit frère Jules Hippolyte. Il s’installe au 13, rue Trézel (aujourd’hui rue du Docteur Heulin dans le 17ème arrondissement) et travaille comme marchand de vins et de charbons. Jules Hippolyte exerce quant à lui la profession de charbonnier.

A l’âge de 18 ans, le 08 septembre 1906, Marie Irma épouse à 10h du matin en sa ville natale un certain Augustin Chauvet, domestique de 25 ans au Cheylaret, fils naturel de Marie Sophie Chauvet, ménagère. Il rejoindra son épouse au Roc où il travaillera comme cultivateur et 11 mois plus tard seulement, ce dernier décédera chez eux, laissant Marie Irma veuve à 19 ans et leur bébé né de 22 jours…

Jules Hyppolite se marie-t-il à son tour ? Comme nous l’avons vu précédemment, il monte sur la capitale possiblement avec son frère où il travaille en tant que charbonnier. Il est appelé a effectué son service militaire le 06 octobre 1906 sous le matricule numéro 6859 et le terminera dans la disponibilité le 28 septembre 1908 avec un certificat de bonne conduite. Il emménage le 21 octobre 1908 dans un logement situé au 27, quai de la République à Conflans-Saint-Honorine, donnant directement sur le bord de la Seine, puis deux ans plus tard, il déménage au 13, rue d’Armenonville à Neuilly-sur-Seine, soit à quelques minutes à pied de l’Arc-de-Triomphe.

Les frères feront des allers-retours entre Paris et Chauchailles et alors qu’il n’est âgé que de 15 ans, leur petit frère et dernier de la famille, Jean Baptiste, meurt le 29 avril 1909 au domicile des parents à 4h du soir… Il est rejoint l’été suivant par Pierre Jean qui décède le 13 juillet 1910 chez son père au Roc.

Les malheurs continuent de foudroyer la famille puisque la guerre éclate. Jules Hyppolite est appelé le 02 août 1914 à se battre face à l’Allemagne. Il se présente en 48h et intègre le 342ème régiment d’infanterie issu du régiment de réserve du 142ème régiment d’infanterie de Lodève-Mende tout juste créé. Les 2186 soldats quittent la Lozère le 10 août 1914 sous les ordres du lieutenant-colonel Héliot, « un vieil et rude africain ». Il est dit qu’un noyau important d’Auvergnats de Paris apporte, au milieu du patois méridional, un accent faubourien qui sait blaguer aux heures difficiles…

Le régiment rejoint le combat dans l’Est de la France avant d’être envoyé à Ypres, en Belgique. Le 5ème bataillon sous les ordres du commandant Jullien, et dont doit faire parti Jules Hyppolite, renforce le 1er novembre au matin le 143e R. I, au nord de Wyschaête (Belgique), sur la route de St-Éloi. Le jour du 03 novembre dès 8h, les combats menés sont violents et les hommes largement décimés. Jules Hyppolite sera tué au combat à l’âge de 29 ans.

11 novembre 1918, c’est l’Armistice. Jean Louis Biron, seul garçon encore vivant de la fratrie, épouse à Chauchailles le 20 août 1919 Marguerite Gerbal, cousine de son beau frère Eugène Allanche et petite fille de nos ancêtres Jean Allanche et Marie Jeanne Pages !

Les archives n’étant accessibles que jusqu’en 1912, nous ne pouvons hélas connaitre la date de décès des parents…

Génération 01
Marie Célestine Biron et Eugène Allanche dit Pichounel
  • Voir son histoire à la page dédiée à la famille Allanche