Que sont devenus nos cousins Bokman ?

  1. Marie Bokman et Pierre Hostin

Ils demeurent au 27 ou 29 rue Barreyre, même rue que ses parents et frères et sœurs.

On sait qu’ils auront un fils, François Alexandre Hostin né le 16 janvier 1850 à Bordeaux. Sur sa fiche militaire, il est indiqué qu’il est brun aux yeux marrons. Alors qu’il n’est âgé que de 16 ans, son père Pierre Hostin décède le 28 juillet 1866 à Bordeaux.

Le 05 juillet 1875 à Saint-Ciers-sur-Gironde, âgé de 25 ans il épouse Magdeleine Elisabeth Papin, couturière âgée de 19 ans. Marie Bokmann est alors marchande et âgée de 58 ans. Le couple emménage en cette ville et François Alexandre Hostin poursuit son service militaire à Libourne à partir du 16 mars 1877.

Le couple aura un enfant mort-né puis un fils, Emile Paul Hostin né le 30 avril 1885. Mais hélas, Magdeleine Elisabeth Papin décèdera cinq jours plus tard sûrement dû à des complications suite à l’accouchement. François Alexandre Hostin fera graver sur sa tombe « Ma meilleure amie, c’était mon épouse ». Il ne se remariera pas et décèdera 7 ans plus tard à l’âge de 43 ans.

Leur fils Emile Paul Hostin fera sa vie à Saint-Ciers-sur-Gironde et épousera le 24 juillet 1920 une certaine Emilienne Dubos native de la commune.

Est-ce qu’il y a eu d’autres enfants entre 1850 et 1866 (S1) ? Marie Bokman décède à Bordeaux ou Saint-Ciers-sur-Gironde ?

  • Elisabeth Adèle Bokman et François Théodore Rochard

Le couple aura au fils le 21 avril 1851 à Bordeaux qu’ils appeleront François Théodore Rochard. Le 11 décembre 1853, Elisabeth Adèle Bokman décède brutalement à l’âge de 33 ans à Pouillac, en Gironde. Fait ét onnant, Elisabeth Adèle Bokman est transcrite comme « Adèle Bokguemann ».

Alors qu’il est étudiant, François Théodore Rochard fera son service militaire à Bordeaux. Il passera dans l’armée territoriale le 1er juillet 1881 et terminera son service le 1er novembre 1897.

Il devient employé des chemins de fers en Charente et épouse le 27 juillet 1876 à Saintes, en Charente Maritime, Anne Richardeau, fille de Louis et Marie Charriaut. Son père, employé à la préfecture ne sera pas présent au mariage.

  • François Théodore Bokman et Marie Melina Coudert

François Théodore Bokman, menuisier ébéniste comme ses cousins, et Marie Mélina Coudert, ménagère, fondèrent leur famille à Bordeaux, au 72 de la rue Josèphe où trois générations demeureront. Le couple aura 6 enfants :

Le 23 novembre 1848 soit 9 mois après leur mariage naît une fille, Marie Lucie Bokman, qui hélas ne survivra pas plus d’un an.

Le 11 août 1850 naît un second enfant et cette fois un fils, François Alexandre Bokmann, dont le nom de famille a été retranscrit avec « nn ». On apprend sur sa fiche matricule qu’il est blond aux yeux bleus et qu’il fait environ 1m64. Ebéniste comme son père et ses cousins, il sait lire et écrire. Il est classé en tant qu’ouvrier maître d’administration et sera définitivement libéré du service le 1er novembre 1897. Il prend pour épouse le 15 mai 1880 soit trois mois après le mariage de sa sœur Noëlly, Elisabeth Coralie Monnerie, tailleuse de robes et native de Bordeaux.

  • Demeurant au 78 rue Barreyre, le couple aura un fils, Charles François Bokmann, né le 11 septembre 1881 à Bordeaux, soit 5 mois après son cousin Henri François Bert. Grâce à sa fiche matricule, on sait que Charles François Bokmann faisait environ 1m66 et qu’il a été exempté en 1912. Il sera employé de commerce et épousera à Bordeaux le 29 janvier 1914 à l’âge de 32 ans, Louise Germaine Bonhoure, de 12 ans sa benjamine ! Ils demeureront chez ses parents rue Barreyre et Fernand Monnerie (oncle ?). Recensement. Alors que son épouse est enceinte de 2 mois, il est affecté le 1er mars 1915 à la 18ème section d’infirmiers et a maintenu le service ? par la C ? des 3 médecins de Bordeaux du 5 mars 1915. Il a ensuite été nommé Caporal le 1er juillet 1917, affecté au même service d’infirmiers le 1er juin 1921 et enfin classé sans affectation le 17 janvier 1927. Comme Georges Virepointoux.
    Le couple aura une fille, née le 11 septembre 1915 et qu’ils appelleront Charlotte Elisabeth Bokmann. Cette dernière qui vivra aussi dans la maison familiale, épousera le 17 décembre 1949 à Bordeaux à l’âge de 34 ans Louis René Ferrand puis en secondes noces Jean Joseph Ferbos le 25 février 1962 à l’âge de 46 ans. Elle décèdera à Pondensac et sera enterrée le 26 octobre 1988 avec son époux dans le même caveau que son père décédé le 15 février 1838 et que sa mère dans le cimetière de la Chartreuse à Bordeaux. Quant à François Alexandre Bokmann il est enterré le 3 décembre 1904 dans le caveau familial de son épouse, au cimetière de la Chartreuse.

Le 26 décembre 1859 naît un nouvel enfant, Noëlly Jeanne Bokman. Elle épouse le 29 avril 1880 à l’âge de 24 ans Jean Bert, tonnelier, avec qui elle vivra au 72, rue Saint Josèphe avec la famille de François Théodore, son frère, à Bordeaux.

C’est en cette demeure où elle accouchera le 28 mai 1881 de son fils unique Henri François Bert, brun aux yeux marrons, (selon la fiche matricule de ce dernier). Des filles car fils mineur ?
Jean Bert décède le 06 janvier 1891 à l’âge de 35 ans. En cette raison, leur fils, sera dispensé d’une partie de son service militaire. Noëlly Jeanne Bokman demeure au 35 rue Saincrie à Bordeaux. Elle épouse en secondes noces à l’âge de 48 ans, Pierre Haberard le 15 septembre 1908, propriétaire né à Pessac, de 20 ans son cadet et veuf de Jeanne Castagna puis de Jeanne Labadie. A ce second mariage sa belle-sœur Coralie Monnerie est témoin.

  • Henri François Bert épouse le 15 janvier 1901 à Bordeaux une certaine Marguerite Mary Feyte. Ses témoins de mariages seront son oncle Alexandre Bokman et François Rochard, époux de sa tante. Il exercera la profession de comptable. Cependant la première guerre mondiale éclate. Il est appelé à la guerre le 11 août 1914 et intègre le 144ème infanterie. Ayant obtenu le brevet de vélocipédiste, il est affecté au 344ème d’infanterie. Mais le 16 février 1915, Henri François Bert est tué dans les tranchées de Flirey, en Meurthe et Moselle.

François Théodore Bokman et Marie Mélina Coudert auront aussi trois fils, Henri Bokman né le 15 janvier 1853, Frédérick Charles Bokman né le 05 novembre 1856 et Ferdinand François Bokman le dernier de la fratrie, né le 26 février 1864. Nous ne savons pas ce que sont devenus ces trois frères.