Pour la France
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Grands-pères ou grands oncles, portraits de ces hommes de la famille qui ont combattu pour la France avec bravoure et conviction au fil des siècles.
GUERRES DE HOLLANDE
1672 – 1678
Noël Landry dit « La Rose »
? – 1678
Arrière-grand-père maternel x11, Noël Landry naît au début du XVIIème siècle et combattra avec son filleul Noël Soriot durant la guerre de Hollande au service du Roi Soleil. Ils décèderont tous deux lors d’une bataille en Allemagne le 19 février 1678. Un « libera me, domine » sera entonné tous les dimanches durant un an en sa mémoire à Sauville, dans les Vosges.
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GUERRES NAPOLEONIENNES
1813 – 1815
Silvestre Lefort
1791 – 1870
Militaire né à Matha (17)
Mon arrière-grand-père x5 intègre le 37ème régiment d’infanterie puis le 6ème corps de la Grande Armée pour une campagne contre l’Allemagne en 1813. Il intégrera le 4ème bataillon à Lützen, deviendra sergent de voltigeurs au 2ème bataillon du 37ème régiment de ligne lors du siège de Magdebourg en Allemagne, puis sera affilié au 5ème régiment d’infanterie suite à la dissolution de son RI. Lors de la bataille de Waterloo, Silvestre n’abandonne aucun de ses camarades au combat et montre un courage admirable. L’ennemi le blesse a deux reprises puis une troisième fois grâce à un biscayen. L’amputation de son avant bras gauche est inévitable. Une gorgée d’eau‑de‑vie et au moment de l’amputation, « il calmait ses douleurs par les cris de Vive l’Empereur !!! ». La guerre est terminé pour lui. Il devient garde champêtre puis entre à la direction du Port de Rochefort en qualité de gardien de vaisseau. Père de 11 enfants et soldat admirable qui a « longtemps végété pour la Restauration », Silvestre est fait Chevalier de la Légion d’Honneur. « Une honorable récompense à laquelle un vieux serviteur de l’empire mutilé sur les champs de bataille, et notamment à Waterloo, où il reçut trois blessures et fut amputé du bras gauche, doit attacher le noble orgueil du reste de sa vie »
PREMIERE GUERRE MONDIALE
1914 – 1918
1874 – 1939
Menuisier né à Bordeaux (33)
Mon arrière arrière-grand-père Charles fut combattant au 14eme bataillon du groupe territorial d’artillerie à pied, 3ème régiment d’artillerie à pied, 118e et 136e artillerie lourde puis 58e régiment d’artillerie.
1881 – 1950
Chef d’atelier mécanique né à Ribérac (24),
Fils unique de veuve et malgré une imminente tuberculose, mon arrière arrière-grand-père intègre le 144ème régiment d’infanterie puis le 58ème régiment d’artillerie. Père de Georges et Roger.
1887 – ?
Ouvrier agricole né au Bouscat (33)
Bon soldat du 2ème et 12ème régiment du Génie à Montpellier ainsi que de la poudrerie de Saint-Médard. Il prend les armes en Belgique, dans la Marne et à Craonne et sera considéré comme un bon soldat.
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1875 – 1915
Nourrisseur né à Paulhac dans le Cantal
Il sera mobilisé comme son cousin Jean Marie le 03 août 1914 et intégrera le 100ème régiment d’infanterie territorial d’Aurillac. Il subira de graves blessures de guerre qui l’emporteront le 13 mai 1915 à l’hôpital auxiliaire 4 de Bonnétable dans la Sarthe.
1885 – 1914
Charbonnier né à Chauchailles
Après avoir effectué un service militaire en 2nd puis 1er classe entre 1906 et 1908, il est appelé à la mobilisation générale le 02 août 1914. Arrivé deux jours plus tard au corps du 142e régiment d’infanterie basé à Mende, il sera tué par l’ennemi le 03 novembre à Wytschaete en Belgique.
1886 – 1918
Cultivateur né à Pierrefort dans le Cantal
Ce jeune châtain aux yeux bleus sera mobilisé au régiment d’Infanterie de Saint-Etienne le 04 août 1914, puis passera au 305ème et 103ème régiment d’infanterie. Il sera tué par l’ennemi le 28 septembre 1918 au Mont-Cornillet dans la Marne à l’âge de 19 ans.
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1887 – 1917
Garçon de café né à Neuvéglise
Il se marie le 26 février 1914 avec une cuisinière qui tombe enceinte de leur premier enfant un mois plus tard. Mais l’heure n’est plus aux réjouissances puisque la guerre éclate. Joseph intègre le 12ème bataillon de chasseurs alpins le 03 août 1914. Son épouse donne naissance à leur fils en décembre et l’histoire ne dit s’il profitera de cet instant… Il défend notre pays avec courage, discipline et sérieux. Il est blessé le 28 août 1915 aux affaires du Linge de Lingekapf, à l’épaule droite par éclat d’obus le 20 juillet 1916 à Curlu et aux attaques de la Somme. Le 05 juin 1917, au Bastion du Boès de Chevreuse, à l’Est de Craonne, Joseph est tué par l’ennemi. Son corps est identifié en 1924 et transféré au cimetière militaire de Craonnelle. Son fils ne connaîtra jamais son père qui fut un héro pour notre pays.
1896 – 1917
Etudiant né à Reims (51)
Lointain cousin dont je fais l’exception car applaudi et récompensé de nombreuses fois, il était promis a une prodigieuse carrière de violoniste. Du haut de ses 19 ans, il fut caporal et rapidement sergent, aspirant, puis promu temporairement sous lieutenant le 06 janvier 1917 par décision ministérielle.
Il sera tué à Moronvilliers le 30 avril 1917 et on notera dans son dossier qu’il fut un jeune officier, doué des plus belles qualités au coeur et de l’esprit, véritable chef. Tué à la tête de sa section dont il effectuait le placement à 50 mètres de l’ennemi quelques minutes avant un assaut. Il recevra l’étoile de guerre et l’étoile d’argent.
1897 – 1918
Chaudronnier né à Paris (75018)
Du haut de ses 18 ans, cet aïeul châtain aux yeux bleus se battra pour la France sans passer par le service militaire. Il arrive le 11 janvier 1916 au corps du 170ème régiment d’infanterie, puis intègre le 149ème et 17ème RI le 19 novembre 1916. Il est tué face à l’ennemi au plateau ouest de Cuffies dans l’Aisne, le 29 mai 1918.
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1883 – 1915
Domestique né à Chauchailles
Il arrive le 16 novembre 1904 au corps du 139ème régiment d’Infanterie afin d’y entamer son service militaire. Mais une hernie inguinale volumineuse sur le côté droit l’empêche d’effectuer les exercices. La commission préfère le réformer dix jours plus tard Dix ans plus tard le pays entre en guerre et il réintègre son régiment le 23 février 1915. Il intègre le 151ème RI le 22 juillet 1915 mais sera tué par l’ennemi deux jours plus tard à Auberive.
1881 – ?
Employé de commerce né à Bordeaux (33)
Comme Georges Virepointoux, époux de sa cousine Charlotte, il intègre durant son service militaire la 18ème section d’infirmiers militaires. Durant la mobilisation, il est maintenu au service auxiliaire par la Commission des 3 médecins de Bordeaux le 05 mars 1915 puis sera nommé caporal le 1er juillet 1917.
1875 –
Artiste lyrique né à Libourne (33)
Malgré ses condamnations pour abus de confiance, il effectue son service miliaire au sein du 1er bataillon d’infanterie légère d’Afrique en décembre 1897 et obtient un certificat de bonne conduite. Il intègre le 138 régiment d’infanterie dès le début de la guerre, puis passera au 237ème RI et 3ème génie le 1er octobre 1915. Nommé caporal le 14 novembre 1915 puis finira sergent au 6ème génie le 6 juillet 1916.
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SECONDE GUERRE MONDIALE
1939 – 1945
tets
1906 – 1945
Directeur commercial né à Bordeaux (33)
Résistant héros de guerre avec son frère Roger. Infirmier diplômé, mon arrière-grand-père intègre la 18ème section d’infirmiers militaires à destination de Casablanca. Il fait l’école des sous-officiers de réserve et est promu caporal, sergent puis sergent-chef en 1931. Il est admis avec son petit frère en 1941 dans le groupe l’Alouette du réseau franco-britannique Mithridate. Dépôt et trafic d’armes, fabrication de faux papiers, embauche de réfractaires, évasions de prisonniers, matériel de sabotages et renseignements… il incarnera avec son frère et ses amis la résistance bordelaise… Même son épouse mon arrière-grand-mère Charlotte participe à sa façon en cachant des preuves et surtout une grenade dans son chignon juste au cas où… Georges utilise le nom Jean Lenglet pour ses faux papiers. Maurice Latomberie, chef du service de l’Intendance de la Base Avancée de Bordeaux, certifie que Georges, engagé volontaire à la 18ème section de C.O.M.A a été affecté en 1944 à l’Intendance de la base avancée et a participé aux opérations de détachements d’Armée de l’Atlantique pour la réduction des poches subsistant sur l’Atlantique. Mais il sera dénoncé par un agent double nommé Armand Lacare dit Mercier puis attrapé et torturé par Monsieur Poinsot, de la police bordeaux. Il ne dira mot. Incarcéré au fort du Hà puis a Compiègne, il sera envoyé avec son frère au camp de Wattenstedt. Il restera digne sous les coups et mourra d’une infection juste avant la fin de la guerre. Il recevra un bel hommage dans sa ville natale ainsi que la médaille de l’Ordre de la Libération à titre posthume.
1910 – 1974
Chef comptable né à Bordeaux (33)
Résistant héro de guerre doué pour la photographie. Roger fait son service militaire au 181eme dépôt d’infanterie et atteindra le grade de sous lieutenant. Il intègre durant la guerre le réseau de Résistance l’Alouette comme son frère Georges et se fait appeler Yvan Lenglet (Voir à gauche le parcours de son frère Georges pour connaître le sien) il incarnera avec son frère et ses amis la résistance bordelaise. Mais lui aussi se fait dénoncer par un agent double, arrêté puis torturé par l’équipe de Poinsot de la SAP, il ne balancera aucun nom. Incarcéré au fort du Hà puis a Compiègne, il sera envoyé avec son frère au camp de Wattenstedt. Il survivra durant ses 1 an et 8 mois au camp contrairement à son frère qui perdra la vie. Il rentrera chez lui a la fin de la guerre, marqué, amaigri et malade…
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GUERRE D’INDOCHINE
1946 – 1954
1928 – 1949
Grand oncle maternel.
Détective privé né à Dampniat (19)
Quartier maître mécanicien moteur d’avion, flotille 8 F, il fut kidnappé à Saïgon et tué à l’aube de ses 21 printemps.