Famille Chabot
CHABOT, du latin caput (tête) : Toponyme désignant une petite colline ou surnom désignant celui qui a une grosse tête comme le poisson du même nom.
Nos aïeux les CHABOT (Chabault, Chaubaut, Chabaud, Chabaux, Chabeau… selon les époques) sont des artistes saltimbanques et marionnettistes qui ont parcouru la France et l’Europe jusqu’à la cour de Russie où ils présenteront leur spectacle de marionnettes aux enfants du tsar (branche Alliot ici). Il est donc bien difficile de suivre le parcours de cette famille ambulante d’autant plus qu’il existe d’importantes lacunes dans les registres paroissiaux des communes des Ardennes et de la Meuse où les Chabot se produiront surtout.
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1. Antoine Chabot et Marguerite Argaillot
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Les premières traces écrites de notre lignée se trouvent dans les registres du Cantal. Antoine et son épouse Marguerite sont les premiers aïeux connus de la famille. Ils demeurent à Champassis, lieu-dit de la commune de Vebret, et ont un fils, notre aïeul Michel dit Michou Chabot.
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2. Michel dit Michou de Bert Chabot et Françoise Feraud
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Michel Chabot est brassier, un ouvrier agricole payé en espèce et nature. On le retrouve le 1er février 1706 à Saignes dans le Cantal, où il signe un contrat de mariage avec sa future épouse Françoise Feraud par devant Maître Michel Barrier.
Françoise est l’arrière petite fille de Etienne Feraud. Ce dernier a eu deux fils, Antoine, prêtre et curé de Lurcy en Bourbonnais (aujourd’hui Lurcy Levis) et Pierre, époux de Françoise Mespel, collecteur de taille à Fleurac dans les années 1660. Ce couple aura pour fils notre aïeul Guillaume Ferand qui avec son père signera un contrat d’apprentissage le 03 août 1674 par devant Maître Antoine Vialle, avec François Veyssière, maître cordonnier à Bort-les-Orgues dans le Limousin afin de lui apprendre le métier de cordonnier du mieux qu’il lui sera possible en sa maison et sa boutique pendant deux ans et demi, de le nourrir, vêtir et entretenir. Le père s’engage à verser la somme de 57 livres en deux fois (merci à Nadine de geneanet pour cette trouvaille).
Pour l’originalité de prénom, on peut aussi dire qu’elle a un oncle qui s’appelle Jame.
Le contrat de mariage nous apprend que Michel Chabot devra vivre au domicile de son épouse, héritière universelle de ses parents. Une fois les arrangements actés, le couple se rend en la paroisse de Ydes où ils se marient le 08 février 1706. Françoise tombe enceinte le mois suivant et accouche le 07 décembre 1706 de notre aïeul, Guillaume Chabot. S’en suit la naissance de Claude né le 14 novembre 1708 à Vebret, Charles né le 03 décembre 1711 à Ydes, Guillaume né le 29 juillet 1714, Jean né le 18 novembre 1716 à Trancis, Marianne née le 14 septembre 1719 à Ydes, et Simon né le 27 janvier 1723.
La fratrie toute composée assiste à la mort de Claude, le 21 mai 1725, à l’âge de 16 ans. Michel décède le 14 février 1738 à l’âge de 53 ans environ selon la déclaration.
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3. Guillaume Chabot et Marguerite Masse
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Guillaume Chabot travaille comme chaudronnier. Ce métier demande six années d’apprentissage et au delà de la vente de ses fabrications domestiques dans les foires et marchés, il s’occupe aussi de la réparation d’ouvrage en cuivre. Ils sont appelés Chauderonniers au sifflet en Auvergne car ils parcouraient la campagne en usant un sifflet pour indiquer leur présence à la population.
Ce n’est qu’à l’âge de 39 ans, en la paroisse de Saint-Michel de Gercy dans l’Aisne, que notre aïeul se marie. Il épouse le 1er mars 1745 une certaine Marguerite Massé, de 16 ans sa cadette, fille de Pierre Masse et Marie Deparnay, une famille demeurant à Gercy depuis plusieurs générations.
De cette union naît Marie le 23 avril 1746, Jean Baptiste le 06 octobre 1747, Marie Anne le 02 mars 1751, Catherine le 03 décembre 1753, Jean Jérôme né le 12 juin 1756 et Marie Thérèse Fleurimonne née le 25 janvier 1759.
Catherine décède le 18 septembre 1761 à l’âge de 7 ans.
Est-ce le début de la vie ambulante ? Peut-être en raison du travail de Guillaume, la famille prend la route et naît en chemin Jeanne Marguerite le 18 février 1767 à Dizy-le-Gros mais qui hélas décèdera le 27 novembre 1768 à Saint-Pierre-Aigle, notre aïeul François né le 1er février 1768 à Eteignières dans les Ardennes. Étonnamment, alors qu’elle est âgée de 55 ans, Marguerite donnera naissance à deux autres garçons ; Louis Joseph Théodore né à date inconnue et décédé le 08 mars 1780 à Vendresse à l’âge de 3 ans et Jean François né le 30 janvier 1778 et décédé le 03 novembre 1788 à l’âge de 10 ans. La famille demeure au hameau des Sart à Vendresse. Guillaume à plus de 70 ans et l’âge se faisant sentir, il n’assistera pas à titre d’exemple au mariage de sa fille aînée Marie avec Louis Sobé, de 20 ans son aîné, qui eut lieu le 05 novembre 1782.
Guillaume Chabot décède au hameau des Sart le 07 janvier 1792 à l’âge de 91 ans selon la déclaration. Il est enterré le lendemain au cimetière de l’église. Marguerite Masse retourne vivre en sa ville natale. Sa fille, Marie Thérèse Fleurimonne, accompagnée d’un voisin et de Marie Anne Magnié, parente au 3e degré, déclare que sa mère Marguerite Masse est décédée chez elle le 17 avril 1795 à Gercy à l’âge de 73 ans. Marie Thérèse Fleurimonne épousera l’année suivante Pierre Joseph Podevin ou Baudevin, sieur de Soisson.
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4. François Chabot et Catherine Azot
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- François Chabot et sa première épouse Alexisse Thiriet
Avant que son père ne décède, le 03 novembre 1790 en la commue de Vendresse, notre ancêtre François Chabot, alors manœuvrier, épouse Alexisse Thiriet, fille de Jean et Alexisse Dreptin, âgée de 37 ans et enceinte de 5 mois… de jumeaux ! Et ce n’est pas la première fois que Alexisse va connaître la maternité puisque sans indiquer le nom du père, elle a mis au monde Catherine née le 13 avril 1780 et décédée à l’âge de 2 ans, Marie née le 25 juin 1783 et décédée à ses deux mois et Jean né le 17 juin 1787.
Demeurant au hameau des Sarts, Alexise Thiriet donne naissance à des jumelles le 26 mars 1791 qu’ils appellent Marie Catherine et Marie Claude Chabot. Hélas ce bonheur est rapidement suivi par le décès à 5 mois de la petite Marie Claude. Ce drame s’accompagne de l’heureuse nouvelle d’une nouvelle grossesse. Le 08 mai 1793, Alexise Thiriet donne naissance à 7h du matin en leur maison à une troisième fille a qui ils donnent le prénom de Marianne.
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- La vie parallèle de François Chabot avec notre aïeule Catherine Azot
Et puis que fait François ?! Le 12 septembre 1807, une certaine Catherine Azot donne naissance à une petite Marie à 2h du matin en la commune de Vendresse… François Chabot est-il le père ? La question se pose puisque, selon les registres paroissiaux de la commune de Fontaines-Saint-Clair, François Chabot et Catherine Azot ont déclaré qu’un fils issu de leur union est né en la commune de Wavrille dans la Meuse. Ce fils n’est autre que notre ancêtre Jean Chabot né dans la nuit du 16 avril 1809. Fait étonnant puisque son épouse Alexisse est toujours vivante !!
Les archives sont très lacunaires pour certifier l’identité de notre aïeule Catherine. Elle es née aux alentours de 1777 et aurait un premier époux, Nicolas Belomet, bucheron, qu’elle aurait épousé le 15 mars 1797 à Terron-les-Vendresse et avec qui elle aurait eu 4 enfants dont le petit dernier en 1806.
François et Catherine sont donc possiblement tous deux mariés chacun de leur côté et convoleraient à la vue de tous ? Domiciliés à Dimbley en la commune de Dombras, François, devenu scieur de long, et Catherine Azot, accueillent un second fils le 26 mai 1811 à qui ils donnent le prénom Charles. La famille se pose à Lissey dans la Meuse où le petit Charles décède à 17 mois seulement… Les registres d’entre 1802 et 1823 de cette dite commune ont disparu, mais selon les tables décennales, et n’ayant d’autres personnes portant ce patronyme familial, il se peut que le couple ait eu deux fils par la suite ensuite à savoir Jean Nicolas Chabot décédé le 23 septembre 1814 et Pierre décédé le 08 août 1815. Le 1er mars 1818, Catherine Azot donne naissance en cette même commune à un fils qu’ils appellent Pierre. Le registre ayant disparu ou n’étant pas disponible, nous ne pouvons hélas en savoir plus… Toujours selon les tables décennales, il se peut que le couple ait un nouveau fils, Nicolas, né le 03 mai 1819.
Alors que son François Chabot est toujours en cavale avec sa maîtresse, sa fille Marianne Chabot alors âgée de 24 ans, épouse le 11 novembre 1817 à Vendresse, Louis Ladouce, domestique, fils de cloutier. Sa mère Alexise, manœuvrière toujours demeurant au hameau des Sarts, est présente et en représentation de son mari « absent »…
Alexisse décède chez elle le 17 février 1820 à 6h du soir, en la commune de Vendresse, à l’âge de 70 ans environ….
Quatre année plus tard, le 14 juin 1824 à Terron-lès-Vendresse, Marie Catherine, l’aînée de la fratrie, âgée de 33 ans, épouse Mathieu Demanche, charbonnier de 6 ans son cadet et demeurant à Fauville. Marie Catherine, déclare que son père est absent depuis environ 15 ans et qu’elle ne sait pas où il se trouve ! Information confirmé par quatre témoins du hameau des Sarts. Les enfants n’ont-ils donc pas connu leur père ?! Ses témoins de mariage sont donc Louis Ladouce, son beau frère, et Jean Baptiste Gillemart, son cousin germain.
Dix ans plus tard, nos ancêtres Jean Chabot et Marie Jeanne Bruny se marient en l’église de Fontaines-Saint-Clair (Voir ci-dessous). Enfin, les registres de Fontaines-Saint-Clair ayant disparu, nous pouvons seulement dire que Pierre Chabot épouse Marie Barbe Bastien, le 12 juin 1838. Et que leur mère, Catherine Azot, décède en cette même commune le 21 mai 1840.
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- François Chabot convole à nouveau !
Âgé de 75 ans et sans profession, François Chabot demeure à Fontaines-Saint-Clair où il épouse en seconde noces une certaine Marguerite Malbot, de 36 ans sa cadette ! Il déclarera lors du mariage qu’il a 65 ans … Il s’agit du premier mariage de Marguerite et il sera de courte durée puisque François Hubert décède cinq ans plus tard, le 12 novembre 1847, à Fontaines-Saint-Clair. Aucun enfant ne serait né de cette union mais au vue du comportement volage de notre aïeul, il faut dans le doute souligner le fait qu’entre 1829 et 1840, Marguerite a eu 4 filles de père non nommé qui seront reconnus par son second époux en 1848.
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5. Jean Chabot et Marie Jeanne Bruny
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Jean est scieur de long comme son père. Le 27 juillet 1833, à Ecouen dans le Val d’Oise, une certaine Marie Jeanne Bruny, âgée de 24 ans, donne naissance à 2h du matin à une petite Anne Marie. La déclaration de naissance est faite par Jean, alors cordonnier âgé de 24 ans, demeurant en ladite ville et qui se déclare être le père. Les registres paroissiaux ayant disparus, nous pouvons seulement dire que Jean Chabot épouse Marie Jeanne Bruny le 24 novembre 1834 à Fontaines-Saint-Clair où ils s’installent rue du Mont Sans Pain.
Native de Sivry-sur-Meuse, Marie Jeanne Bruny est la fille de Jean Baptiste Bruny, sabotier, et de Marie Catherine Jozier. Sa famille est native de Fromeréville-les-Vallons et Sivry-la-Perche. Parmi les aïeux nous pouvons citer sa trisaïeule Anne Baudouin (1655 – 1745), sage femme – ce ne devait pas être simple à cette époque – son arrière-grand-père, Pierre Bruny, maître d’école, ++++++++
Toujours en l’absence des registres, nous savons sans plus d’informations que Marie Jeanne Bruny donne naissance à Clémentine le 03 juin 1837, Jean Nicolas Chabot le 15 mai 1839 et à Françoise Véronique le 06 septembre 1840. Alors que Marie Jeanne Bruny est enceinte de 6 mois, leur fille aînée Anne Marie décède le 18 août 1844 à l’âge de 11 ans. Elle accouche le 01 novembre 1844 à 6h du matin de notre ancêtre Hubert Chabot. De nouveau, la famille est frappé par le décès d’un des enfants puisque Jean Nicolas décède le 7 novembre 1847 à l’âge de 8 ans.
Cordonnier ambulant, Jean Chabot s’absente régulièrement et Marie Jeanne Bruny accouche avec l’aide d’une sage femme d’une petite Anne Marie le 16 août 1850 à 9h du soir puis le 31 juillet 1852 à 7h du matin d’un garçon qu’elle appelle Emile. Ce dernier décède en leur maison un mois après sa naissance… Jean Chabot était-il présent ?
Cinq ans seulement après avoir donné naissance au petit dernier de la famille, Jean Chabot et Marie Jeanne Bruny voit leur fille aînée convoler en noces. Âgée de 19 ans et sans profession, Clémentine se marie le 03 février 1857 à Fontaine-Saint-Clair avec Henry Eugène Pleutin, tisserand.
Jean Chabot et Marie Jeanne Bruny emménagent à Sarcelles où leur fille Marie Jeanne Françoise y travaille en tant que journalière. Elle fête ses 18 ans le 06 septembre 1858 et décède brutalement la semaine suivante à 4h du matin chez ses parents… La famille repart à Fontaines-Saint-Clair. Notre ancêtre Hubert Chabot qui y demeure, se marie le 23 mars 1865 à Murvaux avec Marie Léontine Colin (voir ci-dessous). Puis, le 03 juillet 1870, Anne Marie Chabot, âgée de 19 ans, sans profession, épouse Désiré Louis Alfred Harlay, manœuvrier.
Les enfants encore vivants du couple sont à présents tous mariés. Jean Chabot reste actif puisqu’un recensement en date de 1872, nous informe qu’il demeure au 33, rue du Chaussy à Sarcelles, avec Charles Joseph Miclot, lui aussi cordonnier. Puis il retourne à Fontaines avec son épouse.
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6. Hubert Chabot et Geneviève Alliot
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- Hubert Chabot et sa première épouse
Hubert Chabot est un cordonnier ambulant demeurant à Murvaux dans la Meuse. A 28 ans il y épouse Marie Léontine Colin fille de Christophe Colin, cantonnier, et de Marguerite Mathilde Nannan, « sans profession particulière ». Ses témoins de mariage ne sont autres que ses oncles Pierre Chabot et Jean Nicolas Bruny.
Marie Léontine Colin est enceinte de leur premier enfant, et alors qu’Hubert Chabot est sur les routes, elle accouche avec l’aide d’une sage femme le 06 novembre 1867 à 1h du matin à Murvaux d’un garçon qu’elle appelle Léopold. La déclaration est faite en présence de son père Christophe Colin qui reste présent auprès de sa fille qui accouche à 2h du matin de son deuxième enfant le 24 octobre 1869, avec l’aide d’une sage femme. Il s’agit d’une fille nommé Marie Louise Armande Chabot.
Mais deux années plus tard, Marie Léontine Colin décède brusquement chez son père le 05 juin 1871 à 3h du matin à l’âge de 29 ans… Peut-être lors d’un accouchement qui a mal tourné ?
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- Hubert Chabot et notre aïeule Geneviève Alliot
On retrouve Hubert Chabot à Abscons dans le Nord où il exerce le métier de cordonnier. Avec le consentement de ses parents par acte reçu le 29 janvier 1872 par Maître Philippe Mouton, notaire à Dun dans la Meuse, Hubert se marie le 02 mars 1872 à Abscons avec Geneviève Alliot, artiste dramatique ambulante, de 6 ans sa cadette, et demeurant à cette date à Haspres dans le Nord. Née à Saint-Servant en Ille-et-Vilaine, elle fut reconnu par Jean-Philippe Alliot, artiste dramatique ambulant domicilié actuellement dans la même commune, et Anastasie Laîné, marchande ambulante demeurant à Caen. Ses parents ont aussi procédé a un consentement par acte reçu le 27 février 1872 par Maître Bouchez, notaire à Bouchain pour son père, et par sa mère le 05 janvier 1870 par Maître Auguste Hubert Horoy, notaire à Mainneville dans l’Eure.
Le couple joue régulièrement à Nantes. Pour l’anecdote, son cousin germain, Emile Alliot, fut Président des forains de France jusqu’à sa mort. Plusieurs de ses descendants sont encore en activités à Paris, Saint-Denis et en province (manèges, loteries, jeux d’anneaux, et attractions diverses…)
Possiblement déjà enceinte au moment de leur mariage, Geneviève Alliot donne naissance à Marie Léontine le 10 novembre 1872 à 10h du soir, chez Monsieur François Millet, aubergiste au 31 rue de la Paterne à Rethel dans les Ardennes. Hélas, la petite décèdera 9 mois plus tard à Sarcelles selon la déclaration faite par son père et son grand-père Jean Chabot. Selon la déclaration, Geneviève Alliot est à présent ménagère. Hubert est usinier et le 07 octobre 1874 à 9h du matin à Talmontiers dans l’Oise, Geneviève donne naissance à une seconde fille, Georgine Léontine. Alors que la famille se trouve à Philippeville en Belgique, Geneviève accouche le 17 février 1876 d’une troisième fille nommée Georgina Henriette Léontine Chabot. La famille prend place avec leur roulotte en la rue de Landrecies à Fontaine-au-Bois dans le Nord. Geneviève Alliot est prise de contractions et donne naissance encore une fois à une fille, Malvina Léontine Chabot, le 09 mars 1879 à 2h du matin. Hubert Chabot déclare exercer la profession de rémouleur. En ce même emplacement, le 14 juillet 1883 soit quatre ans plus tard, naît une nouvelle fille, notre aïeule Léona Léa Chabot. La famille s’installe sur la place du Jard à Damery dans la Marne. Geneviève Alliot est enceinte et exerce le métier de chapelier avec son mari. Elle donne naissance le 13 avril 1886 à leur premier fils qu’ils appellent Hubert Jules Chabot.
Cinq mois plus tard, la mère de Hubert, Marie Jeanne Bruny, rend l’âme le 20 septembre 1886 à 11h du soir à Fontaines-Saint-Clair à l’âge de 74 ans.
Le 7 juillet 1889 à Attigny dans les Ardennes, naît Henriette Louise. L’acte de naissance étant pratiquement illisible, il ne nous est possible d’en savoir plus…
Le 16 avril 1892 à 11h du soir, Jean Chabot, père de Hubert, décède chez lui, en la commune de Fontaines, à l’âge de 82 ans.
Alors que Hubert Chabot demeure au 25 rue de Neufchâtel à Reims, sa fille issue de sa première union, Marie Louise Armande, jardinière à présent âgée 22 ans, accouche le 08 mars 1892 à Stains d’un garçon qu’elle appelle Lucien Louis. Elle épouse le mois suivant Pierre Joseph Danjou jardinier natif de Maretz avec qui elle demeure au 79 Grande rue à Stains. Elle sera très sédentaire.
L’année suivante, le 25 mars 1893 à L’Isle-Adam, son fils Léopold, champignonniste, épouse Louise Clémence Baudry, domestique de 22 ans, enceinte de 8 mois. Elle accouchera le 20 avril d’un fils qu’ils appellent Léon. On apprend que Hubert Chabot est camionneur.
La famille s’installe au 5 rue Gosset à Reims où Hubert Chabot travaille comme concierge. Âgée de 43 ans, Geneviève Alliot est de nouveau enceinte. Avec l’aide d’une sage femme, elle donne naissance le 1er octobre 1894 à 7h du soir à une nouvelle fille appelée Marie Gabrielle Alix. Alix sera la petite dernière de la fratrie mais selon les dires familiaux, il existerait un 8ème enfant nommé Hubert Louis mais nous n’avons pas de trace de lui.
La famille emménage à Sarcelles où Geneviève Alliot travaille comme ménagère. Georgina Henriette Léontine Chabot devenue fleuriste, épouse Octave Stanislas Legrand, un couvreur, le 06 août 1898 à Sarcelles. Son frère Léopold Chabot alors domicilié à Méry-sur-Oise, et son cousin Eugène Plantin, chef de chantier domicilié à Saint-Brice-sous-Forêt, seront ses témoins de mariage. Avant de divorcer 12 ans plus tard, le couple aura eu 3 enfants qui maintiendront les biens familiaux.
En effet, après le décès de son mari et sous l’invitation de sa sœur Henriette, Georgina s’établie en 1915 avec ses deux filles, Paulette et Marguerite, sur Le Champ-de-Mars à Nantes dans leur caravane. Les gains d’un café racheté à Savenay en Loire-Atlantique, lui permettent en 1919 de racheter le théâtre Chabot ainsi qu’un manège, une loterie, des balançoires et jeux à sa sœur Léona et Oscar Marix, nos ancêtres. Elle présente dans la région nantaise des mélodrames, opérettes et pochades militaires. Gérant d’abord seule, Georgina finie par concéder la gestion de l’entreprise familiale à son beau-fils Edgard Créteur. Après l’effondrement du théâtre à la suite d’une tempête de neige en 1925, Edgard fait construire un théâtre de marionnettes et un théâtre de Guignol en 1938 au cours Saint-Pierre, derrière la cathédrale de Nantes, continuant à utiliser certaines marionnettes créées par ses ascendants. Leur fille, Monique créé la Compagnie des marionnettes de Nantes (ARPROMA) dont le but est la promotion et la pérennisation de l’art traditionnel de la marionnette tel que légué par ses aïeux.
On retrouve la famille Chabot à Trie-Château dans l’Oise où l’on fête un grand évènement. Notre ancêtre Léona Léa Chabot et sa sœur Malvina Léontine, toutes deux brossières, se marient en la commune le même jour ! Malvina Léontine, se marie le 24 mai 1902 même jour avec Paul Maximilien Darty, ouvrier de fabrique. Les témoins de Malvina Léontine seront son oncle Victor Florent Brossier et son cousin Auguste Tholas, ouvrier en pianos domicilié à Eragny dans l’Oise. Quant à notre ancêtre Léona Léa Chabot, elle épouse le même jour un certain Jean Marie Joseph Boissel, charron natif de Caulnes dans les Côtes d’Armor, de dix ans son cadet.
On retrouve la famille Chabot à Trie-Château dans l’Oise où l’on fête un grand évènement. Notre ancêtre Léona Léa Chabot et sa sœur Malvina Léontine, toutes deux brossières, se marient en la commune le même jour ! Malvina Léontine, se marie le 24 mai 1902 même jour avec Paul Maximilien Darty, ouvrier de fabrique. Les témoins de Malvina Léontine seront son oncle Victor Florent Brossier et son cousin Auguste Tholas, ouvrier en pianos domicilié à Eragny dans l’Oise. Quant à notre ancêtre Léona Léa Chabot, elle épouse le même jour un certain Jean Marie Joseph Boissel, charron natif de Caulnes dans les Côtes d’Armor, de dix ans son cadet. Pour l’anecdote, leur cousine Olympe Alliot, petite fille de Jean Louis Joseph dit Jean Philippe Alliot et Hyacinthe Clémentine Anastasie Lainé, s’est mariée 6 ans plus tôt en cette même commune de Trie-Château, avec Joseph Jean Marie Boisselle, lui aussi charron forgeron et grand frère dudit Jean Marie Joseph Boissel ! D’ailleurs le couple demeure encore dans la commune. Est-ce que l’on doit déduire qu’il s’agit d’un mariage organisé ?
Aux alentours de 1906, Hubert et Geneviève s’installent au 9, rue de l’Eglise à Sarcelles, avec leurs enfants Hubert, brossier, Henriette, cotonnier, et Alix. Mais un recensement de la même année nous informe aussi que Geneviève se situe avec sa fille Léona Léa à Saint-Bertevin-lès-Laval, en Mayenne (voir génération suivante),
En 1910, la famille s’installe Place Danton, face à la place Bretagne à Nantes. Parmi eux on retrouve Ernest Marie Rémy Audinet, Léon Stanislas Marie Bannier et Georges Eugène Petiot, tous artistes forains.
Le 10 octobre 1910, Hubert Jules Chabot, seul garçon de la fratrie, et sa petite sœur, Marie Gabrielle Alix, petite dernière de la famille, tous deux devenus artistes forains comme leurs parents, trouvent époux-se à Nantes. Hubert Jules épouse en premières noces avec Yvonne Jeanne Hacque, une modiste fille de cordonnier. Il épousera en secondes noces le 24 décembre 1928 une certaine Augustine Tricoire. Et Marie Gabrielle Alix épouse Georges Eugène Petiot vu ci-dessus. Alix et son mari faisaient du théâtre en province et la Porte Saint-Martin. Leurs deux fils, Robert et Guy feront aussi théâtre, puis Robert tiendra une librairie a Saint-Prix et Aubervilliers, et Guy fera des marionnettes dans les écoles comme son cousin André.
Le 12 décembre 1911, Geneviève Alliot décède à Cerizay dans les Deux-Sèvres à l’âge de 60 ans …
Après avoir reçu le consentement de son père absent et demeurant à Sarcelles, Henriette Louise, artiste dramatique âgée de 23 ans, épouse le 23 septembre 1912, à Parthenay dans les Deux-Sèvres, Jean Gabriel Ortis, lui aussi artiste dramatique. Parmi les témoins, nous retrouvons Léon Bannier, un ami artiste forain, son frère Hubert Chabot et son beau-frère Georges Petiot. Le couple fera ensemble du théâtre à Nantes et divorcera 11 ans plus tard…
Hubert Chabot décède après 1912 sans que l’on ne sache où ni quand précisément …
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01ère Génération
Léona Léa Chabot et Oscar Moïse Marix
Comme vu précédemment, Léona Léa se marie le même jour que sa sœur, le 24 mai 1902, à Trie-Château dans l’Oise, avec Jean Marie Boissel, charron, natif de Caulnes dans les Côtes d’Armor, et de 10 ans son aîné.
Mais c’est avec un autre homme que Léona Léa Chabot convole puisqu’on la retrouve à Saint-Corneille dans la Sarthe où elle donne naissance le 20 février 1904 à un fils, mon arrière-grand-père Roger, issu de son union avec un certain Oscar Moïse Marix ! L’enfant naît dans une roulotte et porte le nom de famille BOISSEL, come les deux autres enfants qui suivront, signe que Léona Léa et Jean Marie Boissel n’auront jamais procédé au divorce… Mais qu’est-il devenu ?
Un recensement de 1906 nous indique que la famille se situe à Saint-Bertevin-lès-Laval, en Mayenne, avec leurs mères respectives Geneviève Alliot et Marie Edmée surnommée Octavie Chevalier.
Léona et Oscar continuent d’exercer leur activité d’artistes forains jusqu’en 1920 environ où ils vendront leurs biens des suites de la guerre. Georgina Chabot reprendra le théâtre, un manège, une loterie, des balançoires et des jeux.
La famille s’installe à Groslay dans le Val d’Oise où ils auront en gérance une boutique Au Planteur de Caïffa jusqu’en 1925.
La famille emménage ensuite à Saint-Denis, dans le 93, où Oscar Moïse Marix continu de faire les tournées pour la boutique. Leurs enfants vendent quant à eux des confiseries et des jouets dans les fêtes foraines le week-end.
Mais la Seconde Guerre Mondiale éclate. La famille se réfugie à Theillay dans le Loir-et-Cher. Roger est mobilisé et leur confie ses enfants.
Il prévient sa famille que les Allemands se rapprochent afin qu’ils prennent la fuite. Ils se font rattraper et retourne à Theillay.
C’est en cette ville que Oscar décède le 1er décembre 1943 à l’âge de 63 ans. Il est enterré à Saint-Denis où il est rejoint par Léona 23 ans plus tard…